Il nous aura fallu pratiquement une grosse demi- journée de minibus plutôt éprouvante pour rallier Pyin Oo Lwin a Bagan. Passé les vomis de la voisine dans les lacets de montagne rebondissants de la première demi-heure, Fanny a finalement trouvé l'utilité des "poignées-qui-ne-servent-à-rien" fixées sur l'appui tête du siège devant le sien pendant que je comptais les rescapés bovins ou humains, à motos, à pied ou a bicyclette que le furieux du klaxon, de l'accélérateur et du freinage d'urgence qui nous servait de chauffeur a finalement évités.
Bagan... que dire... Ancienne citée royale (encore? ben oui.) en bordure de fleuve cette ville aujourd'hui classée au patrimoine mondial se matérialise par une vaste étendue de 67km² couverte de végétation et de quelques milliers de temples plus ou moins bien conservés/restaurés/en ruine (cocher la case correspondante). Une seule chose à faire, se laisser porter sur son vélo par les sentiers sablonneux et s'arrêter dans un temple, ou l'autre, au gré des envies, de la lumière, du lever ou du coucher du soleil...
Un des autres intérêts de Bagan est son artisanat. Notamment les ateliers de vaisselle en laque (un objet en bambou, couvert de coton puis enduit de 18 couches consécutive de laque naturelle ensuite gravé et teinté. Compter trois mois en tout avec les temps de sechages entre chaque couche). Un vrai savoir faire pour un résultat magnifique. Je n'ai pas eu la présence d'esprit de faire des photos
Grandiose. Trois jours en tout. Pas eu le temps de s'ennuyer.
1 commentaire:
Trop bien je suis jalouse
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