dimanche 15 mars 2015

Sud Sumatra

Nous nous mettons en route pour Sumatra. Jakarta est à nouveau une étape obligée. Cette fois encore, nous ne nous attarderons pas. Juste le temps d'une nuit de sommeil dans une chaleur moite à peine allégée par le ventilateur et nous prenons un bus en direction de Bandar Lampung, chef lieu de la province de Lampung située au sud de Sumatra. Au cours de ce périple de six heures dont 1h30 de traversée en ferry, nous ferons la connaissance de trois demoiselles toutes plus gentille les unes que les autres. Si la tentative de l'une d'entre elle pour nous héberger pour la nuit n'aura finalement pas de suite, elles nous trouveront une voiture à un prix défiant toute concurrence pour rejoindre Krui, sur la cote sud ouest de l'île.

Après une bonne partie de nuit à se faire secouer à travers les routes de montagne, nous arrivons à Krui. Ici, le décor sur font de montagne volcanique dévoile des plages de sables blancs bordée d'exploitations de cocotiers.

 Les spots de la baie ne fonctionnent pas faute de houle suffisante et les vagues du beach break de Mandiri ont une fâcheuse tendance à fermer. Nous y passerons deux jours avant de remonter un peu plus au nord vers les spots de la gauche de Honey Smacks et la  droite de Jenny's.
La gauche est parfatie mais tendue. Take off très creux et mur rapide avec une forte tendance au tube. Vue l'orientation du vent, la vague est surfable toute la journée. Un bon challenge pour le regular que je suis et une bonne occasion de s'engager un peu dans le surf dos à la vague. La droite de Jenny's sectionne trop et le vent n'y est pas favorable.

Au vue des prévisions de houle en forte baisse, nous profitons de la voiture d'un groupe de surfers pour redescendre au sud de Krui, à Tanjung Setia. Nous posons nos bagages face à la mer, au "Paradise Surf Camp". Les dix jours suivants serons basés sur une gentille routine à base de surf. Malheureusement pour moi, pendant toute cette durée, nous ferons les frais d'un phénomène météo tempétueux inhabituel pour la saison et aucun des spots de la zone ne révèlera ses merveilles pendant notre séjour. Il faut admettre qu'il y aura du surf tous les jours, mais les vagues sont loin des rêves indonésiens que les surfers viennent réaliser.

Toutefois, la météo semble vouloir nous faire une fleur le dernier jour. "Je vais pouvoir partir sur une bonne impression." C'était sans compter sur la puissance des vagues qui réduirons ma planche à deux morceaux inutiles avant même que je n'ai pu tenter de prendre une vague. D'autant plus dommage que la planche était vendue pour réduire la "dépense surf" du voyage...

Pendant ce temps, une chose bien plus heureuse s'est produite. Fanny n'a pas démérité en s'attelant à aller tous les jours se confronter aux vagues de Mandiri, l'eau à 29° aidant. Si les débuts n'ont pas été évidents, on peut maintenant dire que Fanny surfe. Elle vous dira le contraire, que ce n'est rien, qu'un début. Les faits sont là.




































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