Malacca

Notre entrée en Malaisie s'est faite à destination de Malacca. Fleuron de l'époque coloniale hollandaise et classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, elle aurait très probablement chez nous le titre de petite cité de caractère pour son centre ville. En effet, le coeur de la ville est charmant et il fait bon siroter un verre en terrasse au bord de la rivière. On oublie vite les quartiers modernes qui se sont élevés tout autour.

Par contre, du port historique il ne reste rien et la mer se retrouve à bonne distance des quartiers historiques suite à une expansion massive sur la mer à grand renfort de remblais. Le bord de mer n'a rien d'agréable quand il n'est pas barricadé pour masquer les travaux d'extension encore en cours. Il est de toute façon vivement déconseillé de se baigner pour cause de pollution.

Le tourisme est très développé, notamment auprès des malais qui envahissent la ville chaque week-end (ce que nous ne verrons pas) et les trishaws "son et lumière" hyper kitchs sont connus dans tout le pays.

Culturellement, la ville semble hyperactive par rapport aux grandes villes qu'on a traversé jusqu'ici. Il y a un musée pour tout (textile, marine, colonisation, ...) mais nous serons trop flemmards pour y mettre les pieds. Le quartier chinois compte de nombreuses galeries d'artisanat et des boutiques de t-shirt illustrés par des graphistes locaux. La street culture y est très présente et nous n'avions jamais autant vu de graffiti, ni croisé de skater et break dancer qu'à Malaca.