Nous
effectuons notre dernière étape malaisienne à Georgetown. La ville
est située sur l'île de Penang, sur la côte nord ouest de la
péninsule.
A
l'image de Malacca, la ville a été classée au patrimoine mondial
par l'Unesco pour se diversité culturelle et pour l'architecture
coloniale qui a été préservée et même bien restaurée. On peut
ainsi visiter des Mansion,
énormes résidences, entièrement restaurées et dont l'intérieur a
été conservé à l'identique depuis plus d'un siècle. On baigne
dans le luxe, les superlatifs et le superflu. Un bon en arrière, "au
bon temps des colonies".
La
grande fierté de la ville est de savoir allier histoire, culture et
modernisme. C'est dans cette mouvance que s'inscrit la prolifération
d’œuvres de street
art
un peu partout dans la vieille ville, la plupart soutenu par la
municipalité qui met en avant ces pratiques au cours de festivals ou
autres.
L'autre
intérêt de Georgetown est beaucoup plus trivial: la nourriture. Il n'est pas
forcément question de gastronomie ici mais la mixité offre une
palette de saveurs des plus étendues et les prix ne semblent pas
souffrir de l'inflation liée au tourisme important qui envahit la
ville. Nous feront une bonne cure de plats indiens savoureux. avant
de regagner la Thaïlande et son goût (trop) prononcé pour le
piment. Nous ferons également quelques arrêts dans les pâtisseries
qu'elles soient d'influence hollandaise ou cantonaise.
En guise d'activité physique et histoire de soulager notre conscience suite à tant d'excès, nous sommes allé faire un tour au sommet de la Penang Hill. Le sommet de la colline se trouve à 750m au dessus du niveau de la mer. Qu'on s'entende bien, nous avons pris le petit funiculaire pour monter. Mais, car il y a un mais, nous avons pris un aller simple. Un peu facile dites-vous. Certes mais, comme depuis quelques jours la tendance est à l'orage en fin d'après midi, nous avions décider de partir à l'aube pour profiter de la lumière matinale et de l'air frais. Et comme rien ne nous arrête, nous avons sauté du lit vers les dix heures du matin pour prendre un bus vers midi et arriver au sommet vers 13h30. Comme prévu, sous un énorme nuage noir grondant. N'ayant aucune peur à par celle de finir trempés jusqu'aux os (ou éventuellement foudroyés), nous avons rassemblé tout notre courage avant que le temps ne se gâte. Nous avons donc dévalé les 600 mètres de dénivelé en escalier pratiquement en courant. Deux jours plus tard, les quadriceps et les fessiers nous rappellent ce bon souvenir.
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