L’enchaînement trek, journée de transport, boucle à moto nous à mis KO. Nous allons plutôt profiter de l'ambiance, siroter des bières, nous balader au marcher de nuit, marcher des heures pour rejoindre "Chiang Rai Beach" (pas un tuk-tuk qui traine dans cette ville, sans blague!) pour y dormir et bouquiner.
Hazard du calendrier, nous nous retrouvons plongés dans la fête des fleurs: événement annuel avec tours de chant chorégraphiés d'un côté et bal populaire de l'autre, le tout baigné d'une douce odeur de lys. Nous nous laissons porter au gré des mouvements de foule, piochant des aliments divers (et nous l'espérons encore au moment où j'écris, pas avariés) sur les étales: brochettes de champignons au jambon, pâte de riz à la noix de coco, maïs grillé, acras de moules...
L'essentiel des activités du coin consiste à aller randonner à la rencontre des minorités ethniques ou explorer les environs à moto. Flemmards de la marche et du guidon, nous partons après notre deuxième nuit en direction de Phayao. Nous allons y aller, finalement. Nous descendons du bus en cours de route pour contempler le Wat Rong Khun ou "Temple Blanc" dont la construction a débutée en 1997. Celui-ci est vraiment épatant! L'iconographie est sensationnelle. Notamment la représentation de l'enfer qu'il faut traverser afin d'accéder au temple lui-même.
Nous reprendrons un bus après moins d'une heure d'attente sur le bord de la route.
Oui, les religions peuvent cohabiter.
Un classique.
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