samedi 18 avril 2015

Point final.

Notre deuxième passage à Bangkok est l'occasion de récupérer une valise laissée là il y deux mois afin de voyager plus légers. Une dernière nuit, un dernier paquetage, une dernier restaurant chinois où les propriétaires ne parlent même pas anglais, une dernière glace au 7-eleven, un dernier arrosage de Songkran, un dernier métro et enfin l'avion pour le retour, le vrai.

Après un court vol pour Kuala Lumpur avec une escale prolongée de deux heures pour un raison inconnue, quelques treize heures de vol supplémentaires et nous voici de retour en France, à Paris.

A nous le fromage au lait cru et la baguette fraîche !


Comme nous n'étions pas très enclins à rentrer pour de bon après tant d'expériences si riches, de rencontres et de décors incroyables, nous avons pris soin de rapporter avec nous, à la dernière minute, un souvenir tout particulier qui sait nous rappeler à chaque instant que nous étions en Asie du Sud Est ces cinq derniers mois et hier encore : les puces de lit de notre dernière chambre d'hôtel !





mercredi 15 avril 2015

Koh Tao et les festivités du Songkran

Nous continuons notre petite tournée des îles thaïlandaises en changeant de plan d'eau. Rendez-vous à Koh Tao, dans le golfe de Thaïlande. Cette fois ci, la tranquillité est de mise (exception faite des retrouvailles entre Fanny et sa cousine Manou, alias Tic et Tac), l'eau un peu moins bleue mais toujours aussi chaude et les poissons très nombreux.

Outre les retrouvailles de Tic avec Tac mais aussi avec Quentin (le petit ami de Tic!), le séjour sur l'île est marqué par le début des célébrations du Songkran, le nouvel an thaïlandais. Nous sommes donc passé en 2559. L’événement est marqué par trois jours de festivités, également appelés la fête de l'eau. Du matin au soir l'ensemble de la population s'arrose mutuellement et se couvre les uns les autres le visage d'un mélange de craie et d'eau parfumée au jasmin,  afin de se laver de ses pêchers et de souhaiter bonne chance à son prochain pour l'année à venir. Seau d'eau, pistolet, tuyau d'arrosage, lance à incendie, tout est bon à prendre. Plus vous êtes mouillés et plus la chance vous sourira.

 Un train de nuit nous mène à Bangkok pour vivre la suite du festival. Certaines rues sont même continuellement arrosées par des arcades de brumisateurs sous lesquelles la foule se masse pour faire la fête. Un vrai moment de partage et de bonne humeur populaire. De quoi vous flanquer le sourire aux lèvres toute la journée.




























vendredi 10 avril 2015

Iles Lanta et Phi Phi

Pic touristique, saison des pluies, capital bronzage avant le retour, nous avions tout calculé pour optimiser le passage dans le sud de la Thaïlande et faire en sorte que les rêves de plage paradisiaques de Fanny soient réalisés dans les meilleures conditions possible.

Notre première destination: Ko Lanta ("Ko" veut dire île en thaïlandais, on nous l'avait caché à la télé...). Comme nous aimons bien l'aventure, nous avons voulu commencer en nous frottant aux éléments, des choses sérieuses, comme on en voit à la télé. Nous n'avons pas été déçus: un soir, nous avons eu de l'orage alors que nous marchions sans parapluie, ni K-way, pour trouver à manger. Enfin, nous cherchions un restaurant pas cher quoi. Et puis, pour se mettre à l'épreuve dès le réveil, nous devions nager 500 m pour atteindre le point de ravitaillement ; ou marcher la même distance sur la plage, le choix étant influencé par la température de l'eau ou de l'air à une heure aussi matinal : 28° dans le premier cas, 25° dans le second. Etant donné notre entrainement intensif et l'acclimatation aux conditions extrêmes que nous avons développée au cours des derniers mois, nous avons poussé la difficulté jusqu'à courir 1 heure sur la plage sous un soleil... couchant afin d'augmenter nos chances d'éliminer... la bière.

Pour la deuxième étape, le choc a été plus rude à encaisser. Etant donné la taille de l'île Phi Phi (prononcer "pipi"... on ne rigole pas!), nous nous attendions à retrouver le calme et le charme que nous avions apprécié aux îles Perhentian. Râté! Notre bungalow en bambou pas cher situé bien à l'écart du "centre ville" (ben oui, ils ont réussi à construire une ville sur un banc de sable entre deux îles paradisiaques ne nous a pas empêcher de profiter allègrement des basses mélangées des différentes boites de nuit en plein air situées sur la plage en contre bas. La pollution sonore nocturne n'étant pas suffisante, sur certaines plages, le balais constant des bateaux à moteurs remplis de touristes rend la bronzette aussi agréable qu'un barbecue un 15 août au milieu d'un lotissement où tous les voisins ont décidé de passez la tondeuse. Fort heureusement, il y a possibilité de se tenir à l'écart et le fait que nous soyons en basse saison fait qu'on ne marche pas sur les pieds et de profiter du sable le plus blanc et des eaux les plus bleues et les plus transparentes qu'on puisse imaginer. De plus, Phi Phi Leh, l'île jumelle (où fut tourné le film La Plage) est vraiment d'une splendeur époustouflante et la faune sous marine y est très riche. Pas de regret, d'autant plus que nous profiterons un peu de l'ambiance de fête le dernier soir en compagnie d'Ophélie et Guillaume, des amis rennais de passage par là également.